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My mind's like a deadly disease ~ Eléonore & Constantin ~
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My mind's like a deadly disease

Eléonore & Constantin


Le vent venait caresser son doux visage à la couleur d’olive, telle une caresse sur ses joues rondes. La brise venait apaiser temporairement son corps.  Le soleil régnait en maître dans le ciel, aucun nuage ne venait cacher cet astre qui trônait avec fierté. Son corps subissait la température ambiante qui sévissait sur la Grèce. Il y a bien longtemps qu’Eléonore n’avait subi ce genre de température.  La chaleur était accablante et le monde semblait s’arrêter. Les habitants semblaient désertés les rues pour se mettre à l’ombre. Elle se souvenait avec nostalgie que les anciens habitants de ces contrés subissaient mieux ce genre de températures que ceux de maintenant. Elle-même arrivait à la mieux subir lorsqu’elle avait été humaine autrefois. Elle se souvenait qu’avec ce genre de temps, elle dansait au rythme des instruments de musique, la foule s’extasiant sur sa beauté qui défiait celle des déesses. Cette beauté qu’elle avait maudite lorsqu’elle était une mortelle, qu’elle avait chérie en étant immortelle, la rendait nostalgique maintenant. Eléonore voulait récupérer sa beauté d’antan, sa magnifique chevelure blonde aux boucles soyeuses qui dégageaient un délicat parfum fleuri. Ses yeux d’un bleu qui étincelait comme des diamants à la lumière du jour, sa peau de porcelaine délicate et douce qui n’avait aucune imperfection. Cette beauté étincelante qui émerveillait les foules. Comment son mari pourrait la reconnaître ? Elle, qui avait des cheveux noirs aux boucles soyeuses, une peau d’olive et des yeux de biche, à ce jour.

Eléonore ne le montrait pas mais elle souffrait d’avoir été séparée de son mari. Eros et elle devaient demeurer ensemble. Ils étaient un couple fusionnel avec leurs hauts et leurs bas mais ils étaient forts, irradiants de beauté. Ils pouvaient être de véritables anges comme des véritables démons. Les dieux se méfiaient de leurs capricieux jeux. Eros était sans aucun doute le plus moqueur et cruel qu’elle mais parfois elle pouvait rentrer dans son jeu. Celui de l’amour non réciproque. Ils faisaient soupirer le cœur des mortels, trembler de peur certains. L’Amour et l’Ame devaient demeurer ensemble, parce qu’ils s’aimaient plus que tout. Hélas, elle était séparée de lui, incapable de pouvoir le voir, d’être avec lui. Eros lui manquait. Cela la faisait souffrir, cela lui rappelait douloureusement sa grossesse et son erreur qu’elle avait faite. Assise sur un banc, ses cheveux se soulevant au gré de la brise légère, Eléonore fixait le monde en train de bouger autour d’elle, une bouteille de coca-cola à la main. Elle s’était vêtue d’une manière à mettre en valeurs son corps. Un débardeur qui montrait ses belles courbes harmonieuses, sa poitrine généreuse et sa taille de guêpe. Un short pour montrer ses belles jambes galbées. Elle était parfaite, sa main gauche venait tâtonner le pendentif qu’elle portait au creux de son cou. Eléonore avait toujours eu une grande affection pour le Lapis-lazulis. Elle adorait ce bleu qui se mariait aux légères nuances dorées. Elle s’était déchaussée, laissant ses pieds nus frôler l’herbe sous le banc.

Elle attendait que le temps passe, peut-être qu’elle attendait Eros ou tout simplement que l’heure tourne et qu’elle revint dans son cabinet de psychologie. C’est ce qu’elle fit au bout d’un temps, son prochain rendez-vous était un certain Constantin Kleftis, un grand couturier d’après ce qu’elle savait. Retournant dans son cabinet, elle vint à ouvrir les fenêtres, laissant entrer la lumière et l’air. Eléonore disposa de la citronnade et des gourmandises pour le client. Elle aimait les mettre en confiance, afin qu’ils puissent mieux parler de ce qui les chagrine. Les psychologues étaient là pour apaiser et comprendre. Ouvrant la porte, elle vit un homme jeune brun aux yeux de biche comme elle.

-Monsieur Kleftis, venez entrez, déclara-t-elle en le laissant passer avant de refermer la porte.
(c) DΛNDELION
Mer 18 Avr - 23:02
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